le fruit de la bonté

le fruit de l'Esprit - Derek Prince

6ème partie : le fruit de la bonté

Le mot "bon" est largement utilisé dans le langage français, (comme dans dans le langage anglais), mais il a perdu de son sens, il a été édulcoré, employé largement, mais sans lui accordé de réelle importance. Nous l'utilisons pour des choses ou des personnes qui ne méritent pas vraiment ce qualificatif.

Dans la Parole, le mot "bon" exprime l'exellence, et tout particulièrement l'exellence morale. Dans son usage le plus strict il ne s'applique qu'à D.ieu lui même. Marc 10 17-18 : 

"Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda t'il, qui dis je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles tu bon? Il n'y a de bon que D.ieu seul."

Ici, c'est une affirmation très forte, et Jésus demande à l'homme, en quelque sorte, s'il avait discerner en lui sa divinité, sinon il n'avait aucun droit de l'appeler "bon".

Ainsi, le concept de bonté découle d'un standard très élevé dans la Parole, il correspond à celui de D.ieu, ce qu'il est, ce qu'il fait : l'authentique bonté, l'exellence morale, la pleine droiture, la parfaite honnêteté, la justice absolue. Alors si nous devons être bons, le seule chose que nous puissions être capables de faire c'est d'être des réceptacles de la vie et de la nature divine de D.ieu. Ainsi, la bonté de D.ieu sera manifestée en nous. Et nous donnons au monde cette image de D.ieu, un témoignange de l'existence de D.ieu, comme l'exprime le Cardinal Suhard :

"Etre un témoin ne consiste pas à faire de la propagande, ni même à rameuter des gens, mais à être un mystère vivant. C'est à dire à vivre d'une telle manière que notre vie n'aurait aucun sens si D.ieu n'existait pas."

Ainsi, pour lui, être bon c'est être un mystère vivant, quelque chose en nous que les gens du monde ne comprennent pas, mais qu'ils ne peuvent pas nier non plus, et ainsi, la vie de bonté, celle de D.ieu exprimée en nous, confronte le monde à l'existence de D.ieu.

L'auteur nous donne ici le témoignage d'un homme qui a servi dans la marine britannique. A son arrivée, c'était un athée accompli. Il ne croyait pas en D.ieu, avait du mépris pour toute forme de religion, et dans sa tête se defendait de n'adhérer jamais à aucune d'elles. Durant une période de quelques mois, il embarqua sur un petit navire, avec seulement quelques membres. Un de ces membre était un Chrétien, et donc il ne pouvait l'éviter, prenait ses repas avec lui. Ce Chrétien ne lui faisait pas de sermons, ne parlait pas de la bible, mais c'était un homme qui menait une vie pleine de bonté. Ainsi, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, le marin voyait dans son compagnon d'équipage quelque chose qu'll ne pouvait pas expliquer. Il n'avait jamais été confronté à cela auparavant. Et ce marin dit cela : "jamais je n'aurais ouvert une bible, mais je ne pouvais éviter de lire la vie de cet homme, finalement sa vie me convainquit qu'il devait exister un D.ieu." En quittant la marine, cet homme devint un croyant confirmé, amen! Qu'est ce qui l'avait convaincu? Non pas une bible, qu'il n'aurait pas ouverte, ni comprise, mais la vie d'un homme qui avait exprimé sa foi, sans religiosité, sans sermon, juste avec la bonté..

Alors, lorsque nous pensons à ce témoignage, nous pouvons penser : peut être serai je "la seule bible" que quelqu'un lira jamais? Beaucoup de personnes autour de nous n'iront probablement jamais à l'église, n'ouvriront jamais une bible, ne croient pas en D.ieu, beaucoup sont des athées convaincus. Comment D.ieu peut il atteindre ces personnes? En plaçant des Chrétiens remplis de bonté autour d'eux, pour qu'ils puissent lire en eux la bonté de D.ieu.

Ainsi, pour avoir la bonté, il faut être un réceptacle de la vie de D.ieu en nous.

Galates 2-20 : 

"J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de D.ieu, qui m' aimé et qui s'est livré lui même pour moi."

Ce qui peut s'expliquer de cette façon : comment vivre ma vie chrétienne? Avant, j'étais réduit à le faire par mes propres forces et mes propres capacités, et je n'y arrivais pas. Maintenant, je suis arrivé au bout de moi même, je vois Jésus sur la croix, et je réalise qu'en fait c'est moi qui suis mort, mais une nouvelle personne vit en moi et c'est Christ réssucité. Ainsi, la vie que je vis aujourd'hui dans ce corps mortel qui est le mien, et dans tous les domaines de ma vie, cette vie que je vis, je la vis par la foi dans le Fils de D.ieu. (qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi).

Philiipiens 1-21 : 

"...car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain." (c'est Paul qui s'exprime ici).

Ainsi, la vie de Paul ne lui appartenait plus, c'était Christ qui vivait au travers de lui. Il était arrivé au bout de lui même et avait donné le relais à Jésus.

Une dame chrétienne répondit ainsi lorsqu'on lui demanda ce qu'elle faisait lorsqu'elle était tentée : "lorsque le diable frappe à la porte, je laisse Jésus ouvrir". Voilà un exemple pour exprimer que l'on passe le relais à  Jésus. Nous affrontons le diable, non pas avec nos propres forces, mais nous laissons D.ieu le faire au travers de nous.

Romains 6 11-14 : 

"Ainsi, vous mêmes, regardez vous comme morts au péché, et comme vivants pour D.ieu en Jésus Christ. Que le péché ne règne dont point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité, mais donnez vous vous mêmes à D.ieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à D.ieu vos membres, commes des instruments de justice. Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce."

Pourquoi le péché n'aura point de pouvoir sur nous? Dabord cela ne provient pas des oeuvres de la loi, car Christ est mort pour nos péchés qui se trouvaient sous la loi, et il nous a libéré de l'obligation d'être justifié en observant la loi. Il nous a amené dans une nouvelle forme de justice. Non en rendant la loi plus facile, mais en opérant par un autre moyen : celui de la justice de D.ieu et de sa grâce, et cela s'opère dans la soumission à D.ieu.

La bonté ne fait pas de compromis avec le mal. Elle ne doit pas se soumettre à la pression. Psaume 45-7 : 

"Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté. C'est pourquoi, ô D.ieu, ton D.ieu t'a oint d'une huile de joie par privilège sur tes collègues."

et Psaume 97-10 : "Vous qui aimez l'Eternel, haïssez le mal."

La seule puissance qui à le pouvoir de vaincre le mal, c'est le bien. Romains 12-31 : 

"Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien."

conclusion : la bonté, c'est D.ieu qui vit en nous et à travers nous. Et la vie de D.ieu est plus forte et plus grande que toutes les puissances du mal. La bonté, c'est de se soumettre à D.ieu et de le laisser manifester sa vie en nous et au travers de nous.