extrait du libre de Nicolas Papel
Mon Roi
J’ai saisi ta main, moi qui n’étais rien,
Qui étais si pauvre, si peu, même rien.
Je l’ai attrapée, comme un orphelin,
Qui cherche son secours, un peu de pain.
Je ne peux le voir, ni même l’entendre,
Qu’à travers ma foi, ma force, mon choix,
De le suivre chaque jour, chaque mois.
Je le remercie, de me comprendre.
Au moment des pleurs, tu me relèves,
Au bord du ravin de mon chemin,
Toi qui es si doux, je vis mon rêve,
De te rencontrer, un jour enfin.
Je ne peux être digne, ni élevé,
Qu’au rang de soldat de ta clarté.
Toi qui a payé, ma dette, pourtant,
Je t’ai affligé, bien trop souvent.
Offre moi ton pardon, toi qui es saint,
Et je me soumettrai à ta raison.
Car tu es mon Roi, ma rédemption,
L’unique maître de mon destin.
Amen !
quelques maux sur un papier