Message commenté : partage du psaume 24 / message de Rick Warren

Psaumes 24
J'ai été tres touché en lisant ce psaumes. Mais je pensais quand on disait "Porte, elevez vos linteaux, cela veux dire que l'Agneau a percé les portes de l'enfer au troisieme jour de sa resurrection.

Pour réponde à Mitchel, oui ce verset peut prendre un sens prophétique, comme beaucoup de versets de l'ancien testament qui annonce la venue du Messie, sois béni Mitchel pour ce partage.

ps 18 8 Soudain la terre oscille et tremble, les fondements des montagnes sont ébranlés, secoués par la colère de Dieu. 

9 Des vapeurs s'exhalent, signe de son courroux; de sa bouche sort un feu dévorant, jaillissent de brûlantes étincelles 

10 Il incline les cieux et descend; sous ses pieds une brume épaisse. 

11 Porté sur les chérubins, il vole, il plane sur les ailes du vent. 

12 Des ténèbres il se fait une mystérieuse retraite, il s'enveloppe, comme d'un pavillon, des eaux obscures, d'opaques nuages. 

13 De l'éclat qui l'entoure s'élancent ses nuées, la grêle et des flammes ardentes. 

14 Il tonne dans les cieux, l'Eternel, le Dieu suprême fait entendre sa voix, la grêle et les flammes ardentes. 

15 Il décoche ses flèches et il les disperse, il lance des éclairs et les frappe de stupeur. 

16 Le lit des fleuves s'est découvert, les fondements de la terre ont été mis à nu, à ta voix impérieuse, ô Eternel, au souffle du vent de ta colère. 

17 Il étend d'en haut sa main, me saisit, me retire du sein des grandes eaux; 

18 il me délivre de mon puissant ennemi, de mes adversaires trop forts pour moi. 

19 Ils étaient à l'affût de mes malheurs, mais l'Eternel a été mon appui. 

20 Il m'a mis au large, m'a sauvé parce qu'il m'aime. 

Matthieu 27.50Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

27.51Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent

,27.52les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.

j'ai remis un passage du psaume 18, l'amour de D.ieu pour les siens est si fort et si puissant pour sauver, que cela m'a fait penser qu'il a tout pris, toutes non ténèbres, toutes nos souffrances, sur lui par son Fils et j'ai retrouvé les mêmes caractéristiques de la puissance de D.ieu lorsque Jésus "a tout accompli" les ténèbres, la terre qui tremble, les montagnes (rochers) qui sont ébranlées. Dans le psaume 18, D.ieu s'enveloppe de ténèbres pour moi, de la même façon que Jésus est recouvert de ténèbres lorsqu'il a pris mes péches pour me libérer, je ne puis que m'émerveiller pour la beauté de ces Paroles du psaume qui déjà me parle de mon Sauveur, et de cet amour fusionnel que  Jésus décrit quan il dit le Père et moi nous sommes un? Dans le passage de Matthieu des morts reviennent à la vie, ainsi la puissance de D.ieu est si forte qu'il peut nous relever même lorsque tout notre être est brisé par les circonstances de la vie, quelqu'elles soient, soyons encouragés par la Parole de D.ieu, elle est vivante, elle nous donne de l'espérance et de l'amour pour celui qui nous aime au dessus de tout, merci Papa.

CORINNE-NAOMIE

Bible VersionsOSTPsaumePsaume 27

Psaume 27 ostervald 

le blog uembatshalom a été supprimé par le modérateur de canal blog suite à un malentendu une pétition qu'on devait ôtée et dont on a pas eue l'information alors on est entrain d'essayer de le récupérer de toutes façons il sera remis bientôt merci de votre fidélité

Corinne Lévy et Jean Claude Bost

le fruit de l'Esprit - Derek Prince

9ème partie : le fruit de la maîtrise de soi

Nous allons aborder la dernière forme du fruit de l'Esprit qui est la maîtrise de soi, ceci est la traduction la plus courante, mais la version Darby utilise le mot "tempérance". Malheureusement ce mot n'est plus employé pleinement mais utilisé en général pour l'abstinence d'alcool. Cependant, le mot grec d'origine s'emploie pour l'abstinence dans tous les domaines de la vie. Il est employé aussi bien pour exprimer une restriction envers l'alcool, la nourriture. La gloutonnerie est un des péchés les plus communément tolérés parmi les Chrétiens américains, tellement cela fait partie de la culture aux USA. Les plupart des églises américaines sont sévères par rapport à l'alcoolisme, mais restent tolérantes par rapport à la gloutonnerie et aux excès de table, pourtant cela nuit à la condition physique e leurs membres, et cela reste un péché. La bible, certes, met un lien étroit entre alcoolisme et excès de nourriture, et les condamne de la même manière.

Deutéronome 21 18-21 : (sous la Loi comment traitons t'on un enfant rebelle)

"Si un homme a un fls indocile et rebelle, n'écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéisant pas même après qu'ils l'ont châtié, le père et la mère le prendront, et le mèneront vers les anciens de sa ville et à la porte du lieu qu'il habite. Ils diront aux anciens de la ville : Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n'écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l'ivrognerie. Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne."

Le fils a une lourde charge qui pèse sur lui, il est dit qu'il est indocile et rebelle, glouton et ivrogne, et voyons comment sont reliés ces 4 choses : indoclilité et rebellion, gloutonnerie et ivrognerie. Les deux premières sont des aspects de son caractère et expriment également les causes. Les deux autres sont des aspects de sa conduite et expriment les résultats. Ainsi nous pouvons facilement comprendre que toute forme de tolérance exagérée ou de dépendance sont issues de deux racines dans notre caractère : l'indocilité et la rebéllion.

Mais, sous la Loi de l'AT, Loi dictée par Moïse, le châtiment était la mort. D.ieu évalue ces formes de conduite très sévèrement. En fait, nous devons apprendre à nous maîtriser, et ne pas penser que c'est le Saint Esprit qui le fait à notre place, nous avons une part active à faire là dedans. Nous devons travailler ensemble.

Philippiens 2 12-13 : 

"...mettez votre salut en action, non seulement comme si j'étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent. Car c'est D.ieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant." (traduction Segond révisée)

Ainsi, D.ieu est à l'origine du processus de notre salut. D.ieu travaille en nous. Il nous faaçonne de manière à ce que nous fassions ce qui est bien et nous en donne la capacité. AInsi, il nous donne volonté et capacité, et nous extériorisons son travail en nous. Mais ce travail est limité par notre manière de le mettre en action. Si nous stoppons notre activité, D.ieu va stopper la sienne. Ainsi, le processus du salut a deux aspects : le travail de D.ieu en nous, et notre mise en action.

Et ceci s'applique particulièrement au fruit de la maîtrise de soi, et nous devons exercer notre volonté, Paul prend en exemple celui de l'athlétisme pour illustrer cela : 1 Corinthiens 9 24-25 : 

"Ne savez vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s'imosent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible, mais nous, faisons le pour une couronne incorruptible."

Nous avons calqué nos JO d'aujourd'hui sur ceux de l'ancien monde. Le prix du vainqueur était une couronne de laurier, qui bien sûr flétrissait très vite. Aussi, Paul dit que les athlètes affrontaient tout un tas de difficulté pour finalement gagner cette coronne qui allait se fâner. Mais si nous nous investissons dans un même effort dans notre vie chrétienne, si nous pratiquons la maîtrise de soi comme ces athlètes, nous obtiendrons un prix qui ne dépérira pas. Même si actuellement les sportifs recoivent une médaille d'or qui n'est pas périssable, elle n'en demeure cependant pas éternelle, et leurs activités restent éphémères. Ainsi, si motivés aussi fortement pour des choses qui ne sont pas éternelles, combien à plus forte raison devons nous l'être pour notre salut : 

"Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure, je frappe, non pas comme battant l'air, mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d'être moi même rejeté, après avoir prêché aux autres."

Ainsi, Paul, malgré tout ce qu'il a accompli dans sa vie et dans son ministère, pensait qu'il y avait toujours une possibilité d'être disqualifié pour remporter le prix, et qu'il devait tenir son corps en bride, et ceci doit nous servir d'avertissement, et nous garder dans l'humilité.

En  fait, nous pouvons nous servir du parrallèle de l'athlète en regardant son hygiène de vie : sa discipline affecte tous les domaines de sa vie : nourriture, sommeil, lecture. Il doit avoir psychologiquement "la bonne perspective". Sa vie touche également ses amis et ses partenaires. Il s'associe avec des personnes qui vont l'encourager, auront des valeurs similaires, et non pas à des personnes qui vont le détourner de ses objectifs, ou le dissiper de façon à réduire ses chances de succès.

Ainsi, les mêmes principes peuvent s'appliquer à notre vie chrétienne. La maîtrise de soi touche tous les domaines principaux de notre vie également : nourriture, boissons, sommeil, lecture, amités. Le but de l'athlète fait sa motivation, et il avance progrès après progrès, chaque fois un peu plus, cest ce qui le rend capable d'endurer un entraînement si rigoureux.

Ainsi, nous devons également avoir un bon objectif, qui est de discipliner et d'entraoner chacune de nos facultés, dans tous les domaines de notre vie, à accomplir les desseins suprêmes de D.ieu pour nous. C'est plus que simplement aller au Ciel, gardons cet objectif en tête, alors serons nous prêts à faire des sacrifices.

AMEN

je suis très contente d'avoir lu ce livre que j'avais chez moi depuis longtemps déjà et cela m'a vraiment fortifiée, Derek Prince a repris toutes les bases de la foi chrétienne, dans ces courts messages et a bien expliqué comment nous devons cultiver ces fruits que D.ieu met en nous, j'espère que cela vous a fait du bien également, Corinne.

il reste encore un chapitre, la maîtrise de soi, mais avez vous aimé ces messages sur le fuit de l'Esprit?

si oui, laissez moi vos commentaires, et aussi des photos originales de fruits que je publierai sur le mur du blog,

que D.ieu vous bénisse, amitiés, Corinne

le fruit de l'Esprit - Derek Prince

8ème partie : le fruit de la douceur

Le terme grec qui exprime la douceur peut également se traduire par "docilité". Certaines versions utilisent dailleurs de préférence ce mot. En fait, la douceur implique la docilité et vice versa.

Mais la docilité n'est pas de la faiblesse, c'est le contraire, même si beaucoup de personnes le pensent, au contraire, la docilité est une force. On peut imaginer un 747, un engin pesant plusieurs tonnes, de dimension gigantesque, transportant quelques centaines de passagers, et qui pourtant atterit avec douceur, plus que que les avions plus petits. Voilà pour illustrer ce que l'auteur veut exprimer ici, une démonstration d'habilité et de force dans la douceur.

Ainsi, on pourrait penser que cet avion aurait besoin d'atterir dans un vacarme étourdissant, avec bruit de ferrailles, et grande représentation de sa puissance avec chocs et entrechocs bruyant, mais nous dans sa force, il atterit avec une douceur extraordinaire. Ainsi, certaines personnes, qui pensent qu'elles sont fortes et qui veulent le montrer, se comportent ainsi : elles crient, elles trépignent, elles élèvent la voix, sont abusives. Cela n'est pas de la force, mais de la faiblesse.

Le douceur et la docilité vont de pair avec l'autorité. Et ceci est aussi contraire à la pensée naturelle. Beaucoup de personnes pensent que celui qui a de l'autorité doit hausser la voix, et dans certains cas, châtier les enfants. Mais un rensponsable qui travaille dans une école, une société, etc.. qui crie, qui est obligé de hausser la voix pour se faire obéir souffre plutôt d'un manque d'assurance et d'aurorité.

La clé pour avoir de l'autorité est d'être soi même sous une autorié : Nombres 12.3 : (Moïse était un homme très doux)

"Et cet homme, Moïse, était un homme doux (en anglais cela est traduit par docile), plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre." (traduction Darby)

Donc selon la Parole, Moïse était un homme plein de douceur. Etait il une mauviette? N'avait il pas d'autorité? Tout au contraire! Il est sûrement le personnage de la bible qui avait le plus d'autorité, mais son autorité découlait de sa docilité.

Et comment a t'il fait pour acquérir cette douceur? En se soumettant aux actions de D.ieu dans sa vie. A 40 ans, il voulait délivrer son peuple, Israêl de ses propres forces. Il est parti, s'est enflammé de colère, a tué un Egyptien, puis il a dû s'enfuir pour sauver sa peau. Ainsi, sa tentative de vouloir le faire par ses propres forces a abouti à un échec.

Puis, lors des 40 ans au désert, il fut un homme quelconque, s'occupant des moutons de son beau père ; sûrement que ce fut une situation humiliante, lui qui avait de si grandes ambitions. Pendant ces 40 ans, il a été épuré de ses propres forces et de sa confiance en lui même. Ainsi, D.ieu a mis 80 ans à vider Moïse de ce que les humains nomment "la force" pour mettre en lui sa propre force manifestée par la docilité. C'est maintenant, à 80 ans, que Moïse était prêt pour accomplir le plan de D.ieu pour son peuple!

Ainsi, lorsque nous passons notre temps à utiliser nos propres forces, nous ne laissons pas D.ieu agir, il ne peut pas nous emplir de sa force à lui. Dans le livre d'Esaïe, au chapitre 40, le prophète dit que D.ieu augmente la force de ceux qui n'en n'ont pas. Et c'est lorsque nous sommes à bout de force, que la force de D.ieu peut intervenir. Ainsi, dans notre comportement, le fait d'arriver au bout de nos forces, se manifeste par la docilité.

Mais on peut se demander comment Moïse a pu tenir pendant ces 40 années dans le désert, sans encouragement au sein de ces circonstances? En fait, Moïse a gardé les yeux fixés sur le Seigneur, et cela est la clé de la réponse. Hébreux 11-27 : 

"C'est par la foi qu'il quitté l'Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui que est invisible."

Ainsi, Moïse a vu celui qui est invisible, comment? Par les yeux de la foi. Il faut retenir cela, c'est important. C'est la foi qui nous rend capable de voir l'invisible, et c'est elle aussi qui nous rend capable de tenir bon, alors que rien, dans nos circonstances, n'est favorable pour nous encourager.

Que doit faire D.ieu pour susicter en nous cette douceur et cette docilité? C'est souvent quand nous avons "un coeur brisé" que le Seigneur peut alors intervenir. Dans le psaume 51, nous lisons David qui s'humilie devant l'horreur de son péché, lorsqu'il a réalisé l'adultère qu'il a commis avec Bath-Sheba, et à la fin il dit ceci : Psaume 51-17 : 

"Les sacrifices qui sont agréables à D.ieu, c'est un esprit brisé ; ô D.ieu! Tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit."

Ainsi le sacrifice que David a offert à D.ieu n'était pas un bouc, ou un mouton, ou un autel, mais quelque chose de profondément enfoui en lui, un esprit brisé. Et il y a une différence entre une volonté soumise et un esprit brisé. Une "volonté soumise" nous fera dire : je ferai la volonté de D.ieu qu'l qu'en soit le prix ; après, quand la volonté de D.ieu, ne nous convient pas, nous luttons intérieurement, et nous avons des résistances, nous pouvons nous conformer à sa volonté en apparence, mais à l'intérieur, il y a comme une révolte. C'est comme un enfant qui reçoit une fessée au bout de plusieurs rappels à l'ordre, il obéit, mais à l'intérieur de lui, il est révolté, il obéit seulement parce qu'il a eu la fessée.

Un "esprit brisé", lui ne réagit pas, il ne se rebelle pas, il ne réplique pas, il ne se justifie pas non plus, mais il laisse l'Esprit de D.ieu faire son oeuvre en lui. amen!

Comment pouvons nous avoir cet esprit brisé afin que D.ieu puisse manifester en nous la douceur? En fait, c'est par un processus progressif que cela se fait, comme pour Moïse, ou alors par un temps de crise, comme pour David, lorsqu'on est confronté à quelque chose, comme lorsque David fut confronté à son péché.

En tout cas, donnons la permission à D.ieu de façonner en nous cet esprit, et il mettra sa douceur et sa docilité en nous, amen.

le fruit de l'Esprit - Derek Prince

7ème partie : le fruit de la fidélité

Il existe trois formes de foi : (décrites dans le NT)

- la vie par la foi, c'est ce qui nous rend capables de vivre une vie chrétienne, basée sur une relation permanence et personnelle avec D.ieu, qui pourvoit à la motivation et à la capacité de vivre cette vie.

- le don de la foi : il est cité parmi les dons de l'Esprit, c'est la propre foi de D.ieu, une foi surnaturelle, qui nous est souverainement impartie par le Saint Esprit dans une situation particulière.

- le fruit de la foi : il représente un des aspects de notre caractère, et doit être cultivé avec attention. Ce de cela que va aborder le teste.

Il y a deux manières différentes d'exprimer ce fruit en particulier. Dans certaines traductions on emploie le mot "foi', dans d'autres le mot "fidélité". Le mot grec qui est à l'origine est traduit par "foi", on le trouve plus de 100 fois dans le NT. Bien que légitimes, aucune des deux traductions n'est complète. Le mot désigne en fait à la fois le concept de la foi, et celui de la fidélté.

Dans notre manière de penser, il est difficile de faire le lien, mais dans la langue d'origine, la foi implique la fidélité, et la fidélité est impossible sans la foi. C'est comme une pièce à double face, l'un dépend de l'autre, ils sont inséparables.

La foi consiste à dépendre de D.ieu, dans toutes situations, circonstances. La fidélité consiste à être digne de confiance, être une personne sur qui les autres peuvent compter et cela implique à la fois D.ieu et les hommes.

La foi est une confiance calme, ferme et constante en la fidélité de D.ieu. Le fruit de la foi produit le contraire de ce qu'on pourrait éprouver sans lui : la panique, le désarroi, l'échec,la fuite. Il y a un verset qui explique bien cela : Romains 8-28 : 

"Nous savons en outre que D.ieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin."

Si nous avons la certitude que toute chose va concourir à notre bien, il n'y a donc plus jamais de raison de ne pas avoir confiance. Nous remplissons les conditions requises par D.ieu, nous sommes sous sa souveraineté, nous suivons le courant de son plan pour nous. Et nous en avons la certitude, donc nous n'avons plus à paniquer et nous pouvons nous abandonner avec confiance.

Le secret de tout cela est de savoir se confier en D.ieu.

2 Timothée 1-12 (ce passage a été écrit lors de la captivité de Paul dans une prison romaine, vers la fin de sa vie, il souffrait du froid, était en instance de jugement, et d'une éxécution publique, certains de ses amis l'avaient abandonné, toutes les circonstances étaient contre lui)

"C'est pourquoi aussi je souffre ces choses, mais je n'ai pas de honte, car je sais qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder ce que je lui ai confié jusqu'à ce jour."(version Darby)

Le mot à retenir ici est "confié". La version Second traduit par "de garder mon dépôt", mais le deux expressions sont bonnes. La clé de la confiance est de confier. Si nous savons que nous avons placé notre vie sans réserve, et en entier, alors c'est que nous avons accordé confiance en D.ieu, qui fera tout pour concourir à notre bien.

La fidélité est l'expression de la fiabilité. D.ieu est fidèle, cela est rapporté tout au long de la Parole. Nous éprouvons sa fidélité tout au long de notre vie chrétienne.

Le fruit de la fidélté est de laisser D.ieu façonner sa propre fidélté en nous. Et cela aussi, comme tous les fruits cités, nous devons apprendre à le cultiver, celui particulièrement. et en premier dans les petites choses : Luc 16-10 :

"Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes."

Ainsi, la fidélité débute dans les choses de moindre importance. Nous penson souvent de manière erroné. Ainsi, beaucoup de personnes pensent avoir une charge qui leur semble trop banale, au travail, dans la famille...et nous ils ne prennent pas la peine d'accorder de l'importance, pensant que cela est insignifiant pour eux, et aimeraient avoir une responsabilté plus grande, avoir quelque chose d'important à gérer, et ainsi ils se sentiraient plus valorisés et montreraient ce dont ils sont capables.

Mais notre caractère est ainsi testé, dans le royaume de D.ieu, nous devons être fidèle aux petites choses, pour pouvoir ensuite être aptes à des choses plus grandes, plus importantes. Ainsi, il faut qu'on puisse compter sur nous.

Ceci est un petit test pour savoir si nous somes fidèles :

- faisons nous des promesses à notre conjoint, nos enfants que nous ne tenons pas? Sommes nous plus empressés à tenir nos promesses dans le travail qu'à la maison?

- arrivons nous en retard à nos rendez vous? D.ieu n'est jamais en retard, il gère l'univers avec une ponctualité exacte, le soleil ne se lève ni ne se couche avec du retard.

- dépassons nous le délai de paiement de nos factures? Nos excuses souvent sont : j'étais sous pression, j'avais tellement de choses à gérer, oui mais nos créanciers étaient peut être dans le même cas aussi.

- empruntons nous de l'argent sans le rendre? psaume 37-21 :

"Le méchant emprunte, et il ne rend pas..."

Apprendre à gérer notre argent est très important, et teste notre fidélité : Luc 16-11 : 

"Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables?é

Ainsi, la fidélité commence par les petites choses, pas par les grandes, par ces 4 simples questions, nous pouvons voir où nous en sommes par rapport à la fidélité. Nous devons également honorer D.ieu avec notre argent pour qu'il puisse nous confier les richesses spirituelles.

conclusion: que l'on parle de la foi ou de la fidélité, la clé véritable se trouve dans le fait de se confier, ce thème sera prolongé dans le texte suivant qui traitera de la douceur.

le fruit de l'Esprit - Derek Prince

6ème partie : le fruit de la bonté

Le mot "bon" est largement utilisé dans le langage français, (comme dans dans le langage anglais), mais il a perdu de son sens, il a été édulcoré, employé largement, mais sans lui accordé de réelle importance. Nous l'utilisons pour des choses ou des personnes qui ne méritent pas vraiment ce qualificatif.

Dans la Parole, le mot "bon" exprime l'exellence, et tout particulièrement l'exellence morale. Dans son usage le plus strict il ne s'applique qu'à D.ieu lui même. Marc 10 17-18 : 

"Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda t'il, qui dis je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles tu bon? Il n'y a de bon que D.ieu seul."

Ici, c'est une affirmation très forte, et Jésus demande à l'homme, en quelque sorte, s'il avait discerner en lui sa divinité, sinon il n'avait aucun droit de l'appeler "bon".

Ainsi, le concept de bonté découle d'un standard très élevé dans la Parole, il correspond à celui de D.ieu, ce qu'il est, ce qu'il fait : l'authentique bonté, l'exellence morale, la pleine droiture, la parfaite honnêteté, la justice absolue. Alors si nous devons être bons, le seule chose que nous puissions être capables de faire c'est d'être des réceptacles de la vie et de la nature divine de D.ieu. Ainsi, la bonté de D.ieu sera manifestée en nous. Et nous donnons au monde cette image de D.ieu, un témoignange de l'existence de D.ieu, comme l'exprime le Cardinal Suhard :

"Etre un témoin ne consiste pas à faire de la propagande, ni même à rameuter des gens, mais à être un mystère vivant. C'est à dire à vivre d'une telle manière que notre vie n'aurait aucun sens si D.ieu n'existait pas."

Ainsi, pour lui, être bon c'est être un mystère vivant, quelque chose en nous que les gens du monde ne comprennent pas, mais qu'ils ne peuvent pas nier non plus, et ainsi, la vie de bonté, celle de D.ieu exprimée en nous, confronte le monde à l'existence de D.ieu.

L'auteur nous donne ici le témoignage d'un homme qui a servi dans la marine britannique. A son arrivée, c'était un athée accompli. Il ne croyait pas en D.ieu, avait du mépris pour toute forme de religion, et dans sa tête se defendait de n'adhérer jamais à aucune d'elles. Durant une période de quelques mois, il embarqua sur un petit navire, avec seulement quelques membres. Un de ces membre était un Chrétien, et donc il ne pouvait l'éviter, prenait ses repas avec lui. Ce Chrétien ne lui faisait pas de sermons, ne parlait pas de la bible, mais c'était un homme qui menait une vie pleine de bonté. Ainsi, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, le marin voyait dans son compagnon d'équipage quelque chose qu'll ne pouvait pas expliquer. Il n'avait jamais été confronté à cela auparavant. Et ce marin dit cela : "jamais je n'aurais ouvert une bible, mais je ne pouvais éviter de lire la vie de cet homme, finalement sa vie me convainquit qu'il devait exister un D.ieu." En quittant la marine, cet homme devint un croyant confirmé, amen! Qu'est ce qui l'avait convaincu? Non pas une bible, qu'il n'aurait pas ouverte, ni comprise, mais la vie d'un homme qui avait exprimé sa foi, sans religiosité, sans sermon, juste avec la bonté..

Alors, lorsque nous pensons à ce témoignage, nous pouvons penser : peut être serai je "la seule bible" que quelqu'un lira jamais? Beaucoup de personnes autour de nous n'iront probablement jamais à l'église, n'ouvriront jamais une bible, ne croient pas en D.ieu, beaucoup sont des athées convaincus. Comment D.ieu peut il atteindre ces personnes? En plaçant des Chrétiens remplis de bonté autour d'eux, pour qu'ils puissent lire en eux la bonté de D.ieu.

Ainsi, pour avoir la bonté, il faut être un réceptacle de la vie de D.ieu en nous.

Galates 2-20 : 

"J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de D.ieu, qui m' aimé et qui s'est livré lui même pour moi."

Ce qui peut s'expliquer de cette façon : comment vivre ma vie chrétienne? Avant, j'étais réduit à le faire par mes propres forces et mes propres capacités, et je n'y arrivais pas. Maintenant, je suis arrivé au bout de moi même, je vois Jésus sur la croix, et je réalise qu'en fait c'est moi qui suis mort, mais une nouvelle personne vit en moi et c'est Christ réssucité. Ainsi, la vie que je vis aujourd'hui dans ce corps mortel qui est le mien, et dans tous les domaines de ma vie, cette vie que je vis, je la vis par la foi dans le Fils de D.ieu. (qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi).

Philiipiens 1-21 : 

"...car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain." (c'est Paul qui s'exprime ici).

Ainsi, la vie de Paul ne lui appartenait plus, c'était Christ qui vivait au travers de lui. Il était arrivé au bout de lui même et avait donné le relais à Jésus.

Une dame chrétienne répondit ainsi lorsqu'on lui demanda ce qu'elle faisait lorsqu'elle était tentée : "lorsque le diable frappe à la porte, je laisse Jésus ouvrir". Voilà un exemple pour exprimer que l'on passe le relais à  Jésus. Nous affrontons le diable, non pas avec nos propres forces, mais nous laissons D.ieu le faire au travers de nous.

Romains 6 11-14 : 

"Ainsi, vous mêmes, regardez vous comme morts au péché, et comme vivants pour D.ieu en Jésus Christ. Que le péché ne règne dont point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité, mais donnez vous vous mêmes à D.ieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à D.ieu vos membres, commes des instruments de justice. Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce."

Pourquoi le péché n'aura point de pouvoir sur nous? Dabord cela ne provient pas des oeuvres de la loi, car Christ est mort pour nos péchés qui se trouvaient sous la loi, et il nous a libéré de l'obligation d'être justifié en observant la loi. Il nous a amené dans une nouvelle forme de justice. Non en rendant la loi plus facile, mais en opérant par un autre moyen : celui de la justice de D.ieu et de sa grâce, et cela s'opère dans la soumission à D.ieu.

La bonté ne fait pas de compromis avec le mal. Elle ne doit pas se soumettre à la pression. Psaume 45-7 : 

"Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté. C'est pourquoi, ô D.ieu, ton D.ieu t'a oint d'une huile de joie par privilège sur tes collègues."

et Psaume 97-10 : "Vous qui aimez l'Eternel, haïssez le mal."

La seule puissance qui à le pouvoir de vaincre le mal, c'est le bien. Romains 12-31 : 

"Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien."

conclusion : la bonté, c'est D.ieu qui vit en nous et à travers nous. Et la vie de D.ieu est plus forte et plus grande que toutes les puissances du mal. La bonté, c'est de se soumettre à D.ieu et de le laisser manifester sa vie en nous et au travers de nous.